Mon enfant est résident dans un FAM situé à 74 km de mon domicile. Il revient chaque week-end à mon domicile et effectue ses trajets par le PAM,(organisme de transports réservé aux personnes handicapées). Les frais de transport mensuels représentent une dépense de 300 € par mois environ.
J’ai fait une demande de PCH - en établissement - surcoût de transports- auprès de la MDPH de mon département. J’ai reçu un refus de la CDAPH. J’ai contesté cette décision pour 3 raisons :
Mon enfant remplissait bien les conditions définies par la loi
La demande n’avait pas été soumise à l’équipe pluridisciplinaire
Le motif du refus était incompréhensible
J’ai été reçu dans le cadre de ce recours par la CDAPH. J’ai argumenté la demande de ma fille avec beaucoup de fermeté et cela a été très éprouvant.
J’ai reçu plus tard un accord de la PCH - surcoût frais de transports.
La PCH est une prestation définie par la loi mais il s’agit d’une prestation d’aide sociale payée par le département du domicile de secours. Je pense qu’il est très important de lire avec une extrême vigilance les notifications de décision des MDPH qui peuvent préserver les dépenses du conseil général au détriment des droits des personnes handicapées.
Je voulais aussi vous dire par ailleurs que lorsque j’ai été auditionnée par la CDAPH, j’ai été très surprise de constater que c’est une association de parents qui a contré mes arguments en déclarant que le Conseil Général finançait déjà le PAM et qu’à ce titre ma demande n’était pas motivée.
Cette situation laisse beaucoup à réfléchir car je suppose que les subventions attribuées par le Conseil Général à cette association ne sont pas étrangères à sa prise de position à mon égard.